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Nous sommes des êtres relationnels ! En effet, on ne peut se penser soi-même en termes scientifiques, se penser en termes de circuits cérébraux ou de …

 
 
 
 

Nous sommes des êtres relationnels !

En effet, on ne peut se penser soi-même en termes scientifiques, se penser en termes de circuits cérébraux ou de sécrétion ou de neuromédiateurs et se dire : « Je suis triste ce soir parce que la sécrétion de mes catécholamines s’est un peu abaissée ». Mais on possède une grande aptitude à se penser en termes d’histoires, d’événements vécus, d’émotions, de mythes.
  1. Cyrulnik a dit:

Nous nous posons en tant que sujet de mythes et non en tant que sujet de sciences

La communication est une réalité que nous vivons à chaque instant et tous les jours. Malgré le fait de communiquer chaque jour, ce n’est pas pour autant que nous maîtrisons la communication, loin de là ! Elle est une réalité en perpétuel mouvement, que nous pratiquons le plus dans notre existence, sans forcément en avoir une parfaite connaissance. Être plus disponible, à l’écoute, capable de cerner les véritables besoins de nos interlocuteurs et de nous adapter à leur style de communication, faire preuve de cohérence et de respect sont quelques-unes des qualités que notre quotidien tant personnel que professionnel nous incite à développer. Savoir qu’il existe plusieurs façons pour expliquer, influencer, convaincre, négocier, résoudre des problèmes, dépasser des conflits, nous aide à être très efficace vis-à-vis de nos interlocuteurs. Les facultés de communiquer, nous les possédons naturellement. Ainsi, selon nos expériences de la vie, nos histoires, nos choix, nos rencontres, nous les développons plus ou moins. Cependant, la communication s’apprend et pouvoir l’améliorer constitue notre plus grand défi. Pour optimiser nos talents de communicateur-né, il devient nécessaire de posséder des clés de compréhension et d’action qui nous permettent de développer plus souvent et plus solidement de véritables relations gagnant-gagnant avec les autres. Être un bon communicateur, c’est un peu comme être un bon agriculteur qui sait qu’il ne s’agit pas simplement d’avoir une terre fertile pour en récolter les bénéfices, mais qui sait qu’il faut en prendre soin pour avoir de belles récoltes, une bonne production… En somme, nous sommes, par essence, des êtres communicants et relationnels.

Nous ne pouvons ne pas communiquer car nous sommes des êtres de relation.

La communication se déroule de plusieurs façons : orale, verbale, non verbale, gestuelle, non gestuelle, etc. elle nous permet de comprendre les autres et de nous faire comprendre aussi.

Pourquoi communiquons-nous ?

La communication est inhérente à la vie humaine. Pour la réalisation de toute chose, à chaque instant, chaque jour, les êtres humains doivent communiquer. Bien souvent, ils communiquent par le biais de paroles écrites ou dites, mais tout autant avec des gestes, des expressions faciales, des symboles tels que les panneaux de signalisation, les couleurs (rouge pour le danger) ou des images (un crâne sur une bouteille de produit toxique). Nous savons, le plus souvent, que nous communiquons, mais parfois nous n'en avons pas conscience. En effet, tout ce que fait un être humain en présence d'autres êtres humains communique toujours quelque chose. Une personne assise dans un bus et regardant silencieusement par la fenêtre et ignorant la présence des autres passagers est en train de communiquer qu'elle ne veut pas être dérangée ou qu'elle est perdue dans ses pensées. Si elle se recroqueville dans son siège, cela peut vouloir "dire" qu'elle est fatiguée. Une valise portant des étiquettes "informe" autrui qu'elle arrive de l'aéroport. Les individus ne peuvent fonctionner sans la communication, pas plus que les groupes. A un niveau biologique fondamental, la communication aide les individus à satisfaire leurs besoins de nourriture, abri et sécurité. Mais les individus ont aussi besoin de la communication afin de développer pleinement leur potentiel humain ; grâce à la communication, les être humains développent et expriment leur identité. La communication joue un rôle vital dans l'éducation des enfants, tout comme dans la construction et l'entretien de rapports affectifs avec d'autres êtres humains. Quant aux groupes de toutes tailles - depuis la famille jusqu'à l'équipe de foot en passant par le bureau ou la nation - la communication leur est également primordiale. En effet, sans la communication, les êtres humains ne sauraient fonctionner du tout en groupe ou en société. Les processus complexes à travers lesquels les groupes tentent de survivre et d'atteindre leurs buts dépendent tous de la communication. Tout comme les individus, les groupes emploient également la communication afin de maintenir leur identité et leur cohésion, développer leurs connaissances et les transmettre aux nouveaux membres, et structurer leurs relations avec d'autres groupes.

Les caractéristiques d’un communicateur efficace

Lorsque Bandler, Grinder et leur équipe ont modélisé les grands maîtres de la communication, ils ont découvert que chacun d’entre eux avait parfaitement intégré à son comportement les caractéristiques suivantes :
  • Avoir un objectif :
Savoir quel résultat obtenir dans une interaction et posséder des critères qui définissent ce résultat sur une base de perceptions sensorielles ;
  • Avoir de l’acuité sensorielle :
Posséder une acuité sensorielle hautement développée afin de pouvoir détecter tous les indices sensoriels nécessaires pour évacuer l’impact des interventions et le moment où rencontrer son objectif ;
  • Avoir une flexibilité de comportement :
Si ce que l’on fait ne marche pas, alors il faut faire autre chose ! Faire plus de la même chose signifie généralement obtenir plus du même résultat. Le communicateur efficace possède un large répertoire d’options et une grande flexibilité de comportement, afin d’utiliser toutes ces options. Ceci lui permet de s’adapter à chaque à situation et de susciter les réponses désirées pour atteindre son objectif.

Les habiletés d’un communicateur efficace

Après avoir traversé une étrange forêt et erré dans un long tunnel mystérieux, Alice commença prudemment à explorer son environnement. Son ouvrage la conduisit à un carrefour où des panneaux indicateurs étaient orientés dans toutes les directions. Très perplexe, elle visa une chenille géante qui fumait tranquillement la pipe, assise dans un arbre : “Excusez-moi Monsieur, voulez-vous me dire quelle route je devrais prendre ?” Sagement la chenille demanda : “Cela dépend Mademoiselle, où vous voulez aller ?” Toute surprise par cette question, Alice répondit : “Mais, je ne sais pas, je n’en sais rien !” “Dans ce cas, n’importe laquelle”, rétorqua la chenille, “Prenez n’importe laquelle des routes, elles feront toutes votre affaire étant donné que vous ne savez pas où vous allez… »
  • Savoir formuler un bon objectif
Alice nous semble bien étourdie de ne pas savoir où elle veut aller. Pourtant, lorsque nous communiquons sans objectif, c’est aussi peu sensé que de voyager, sans avoir de destination. Heureusement, la plupart d’entre nous savons, à quel point il est important, comme point de départ de toute intervention, de définir l’objectif. C’est un processus laborieux et un exercice qui requiert beaucoup de précision. La PNL s’avère très précieuse dans ce processus et, aucune autre approche ne se soucie autant de l’objectif qu’elle. En effet, les créateurs de la PNL, ont identifié et codifié la manière d’atteindre ses objectifs, en élaborant des outils performants et une méthodologie très rigoureuse. Ils ont d’abord identifié les critères qui nous indiquent, à quoi on peut reconnaître un objectif bien formulé. Puis ils ont créé des outils de procédure appelés des cadres qui établissent les frontières de l’espace d’une intervention. L’un de ces cadres est le cadre objectif. En réalité, c’est un méta-cadre puis qu’il intègre tous les autres cadres.
  • Les critères d’un bon objectif
En tant que « commandant » dans vos objectifs, vous devez savoir si vous êtes sur la bonne cible ou non. En PNL, la précision amène la puissance. Après avoir conscientisé votre objectif, vous allez maintenant vérifier son efficacité avec 5 critères.
  1. Premier critère : formuler un objectif positivement, avec :« Que voulez-vous ? » et non « Que voulez-vous éviter ? ». Il faut comprendre que le cerveau ignore la négation qui n’existe que dans le langage.
  2. Deuxième critère : avoir un objectif sous son contrôle, c’est-à-dire être l’initiateur de cet objectif, qu’il vienne de vous. De ce fait il ne faut pas formuler l’objectif comme ceci : « Je voudrais que les autres me comprennent », mais dites « Je vais faire en sorte que les autres me comprennent ».
  3. Troisième critère : savoir contextualiser, avec des questionnements simples qui permettront de préciser l’objectif : « Que cherchez-vous au juste ? « Où ? Quand ? Avec qui ? Combien ? ».
  4. Quatrième critère : ce critère doit être concret, testable et vérifiable, avec des questions comme : « Comment saurez-vous que vous avez obtenu ou atteint votre objectif ? Comment le ressentirez-vous, Que verrez-vous à ce moment-là ?
  5. Cinquième critère : il doit être écologique, avec des questionnements aussi simples que sur les précédents : « Que se passera-t-il quand vous aurez atteint votre objectif ? Quelles en seront les conséquences ? »
Pour rappel, un objectif n’est écologique que quand il respecte le système familial, professionnel et social dans lequel la personne elle-même évolue. Il est aussi important de rappeler les questions clés, au nombre de six (6), dans la définition et la détermination d’un objectif en PNL :
  1. Que voulez-vous ?
  2. Est-ce cela dépend de vous ?
  3. Comment saurez-vous que vous avez atteint votre objectif ?
  4. Qu’est-ce que cela vous apporte de plus ?
  5. Y a-t-il des inconvénients ?
  6. Y a-t-il des obstacles ?

Conclusion

Tout le monde parle de communication : il faut communiquer en famille, en couple, avec ses amis, sur Internet, par téléphone portable... Quand on communique, on transmet des informations (exemple : « rendez-vous à 22 heures pour un cinéma ») mais aussi des émotions, des désirs et des besoins (exemple : «j'ai envie de te voir ce soir»). Il est impossible de ne pas communiquer. Même quand on ne parle pas, on communique mais le risque d'être mal compris est plus grand. Un regard qui se veut juste sympathique peut être interprété comme séducteur et un geste un peu brusque peut être senti comme violent. Il peut exister un grand décalage entre ce que l'on a envie de communiquer, ce qu'on finit par communiquer réellement et ce que l'autre croit avoir compris. Parler reste le meilleur moyen d'être compris et de se faire comprendre. Cela permet de dissiper des malentendus et de transmettre plus clairement ses idées, ses besoins et ses émotions. Et comme le disait Jiddu KRISHNAMURTI : Les mots sont sans fin mais la communication est d’ordre verbal autant que non verbal. Entendre un mot est une chose, entendre une absence de mot en est une autre.
 
 

L' Equipe Forma Coach International
 
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Bonjour
on peut vous aider