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Qu’est-ce que la PNL ?
avril 26, 2017

La plupart de nos actions et de nos réactions s’appuient, sans qu’on s’en rende compte nécessairement, sur nos croyances. Les croyances que nous avons adoptées…

 

LE POUVOIR DES CROYANCES

12 hours      Beginners

La plupart de nos actions et de nos réactions s'appuient, sans qu'on s'en rende compte nécessairement, sur nos croyances. Les croyances que nous avons adoptées, acceptées et que nous entretenons afin de nous représenter le monde, nous imposent la réalité dans laquelle nous vivons et celle dans laquelle nous voulons et pouvons vivre. Notre système de croyance façonne notre perception de la réalité et détermine nos interactions avec elle, déterminant ainsi nos comportements et nos actions.

Il y a une vieille histoire, relatée par Abraham Maslow, concernant un patient en traitement chez lui et qui croyait fermement être un cadavre. Maslow demanda alors à ce dernier :

« Est-ce qu’un cadavre peut saigner ? » Le patient lui répondit : « Euh… Non ! »
Il est reconnu que si quelqu’un croit réellement qu’il peut faire quelque chose, rien ne peut l’en empêcher. Inversement, une personne qui croit une chose impossible se fixe d’entrée de jeu des limites, de telle sorte que tout effort fourni ne parviendra pas à la convaincre que cela peut se faire et au contraire chaque difficulté rencontrée la confortera dans sa croyance. Ce phénomène est par exemple visible chez des personnes atteintes de maladies graves et chroniques comme le cancer, les malades cardiaques, etc., et qui disent : « Il est trop tard. Je ne peux rien y faire… ».

Nos croyances à propos de nous et de ce qui est possible dans le monde ont un impact sur notre efficacité quotidienne. Mêmes si quelques limites physiologiques existent, la très grande majorité de nos limites sont de l’ordre de nos croyances. En PNL, nous parlons de croyances limitantes.

Comme l’a dit Henry Ford : « Que vous pensiez en être capable ou que vous ne le croyez pas, vous avez raison »

L’EXPERIENCE DE ROSENTHAL

« Les enfants des milieux défavorisés réussissent moins bien que les autres à l’école ! ». Les raisons en sont multiples, et abondamment discutées depuis longtemps ; mais dans les années 60, Robert Rosenthal, un éminent psychologue américain a proposé une nouvelle approche déconcertante.

Si certains enfants défavorisés finissent en échec scolaire, c’est peut-être à cause des préjugés, même inconscients, de leurs enseignants. En considérant, par avance, que ces enfants seront en difficulté, ils contribueraient à provoquer ces difficultés. Une sorte de prophétie auto-réalisatrice, mais qu’il est possible de retourner au profit de l’enfant.

Le pouvoir des croyances est ainsi démontré à travers cette étude édifiante.

L’expérience d’AOK SCHOOL a permis à des experts de scinder, en deux groupes, une classe : les « doués » et les « lents », et chaque groupe est confié à un enseignant.

Pour tester son idée de manière positive, Rosenthal s’est demandé si on pouvait aider un élève à progresser, en éliminant chez son professeur les préjugés liés à son origine. Il a eu alors l’idée suivante : faire croire aux enseignants que certains de leurs élèves sont des surdoués, et voir si cela changera quelque chose à leur progression. Au début de l’année scolaire, les chercheurs ont fait passer des tests d’intelligence à tous les enfants. Mais les résultats ont été cachés, en faisant croire aux instituteurs qu’il s’agissait d’un nouveau test mis au point par Harvard, et destiné à détecter les élèves susceptibles de progresser de manière spectaculaire au cours de l’année à venir.

Ils ont alors sélectionné 5 élèves par classe, au hasard, en faisant croire que ces derniers avaient particulièrement bien réussi le test, et qu’il ne serait pas étonnant qu’ils fassent des progrès inattendus pendant l’année. Une progression remarquable a été notée chez ces élèves-là, sans oublier qu’ils avaient été choisis au hasard au début de l’expérience.

En restituant les résultats de cette étude, il ne fut pas surprenant de constater que le niveau du groupe des « doués » avait monté, alors que celui des « lents » avait considérablement chuté. Ainsi, les croyances de l’enseignant relatives à ses élèves « lents » ont affecté leur capacité d’apprentissage.

Nous comprenons plus facilement encore les résultats de cette étude lorsque nous nous rappelons que l’enfant construit l’image qu’il a de lui-même à partir et par l’image que les autres lui renvoient et tout particulièrement celles renvoyées par les personnes « modèles » autrement les adultes représentant l’autorité.

Un autre exemple du pouvoir des croyances à nous limiter ou nous renforcer, est celui du « Mile en moins de quatre minutes ». En effet, dans la conscience collective, il était établi l’impossibilité de franchir cette barrière des 4 minutes en courant un Mile. Le coureur britannique Roger Bannister a prouvé le contraire, en battant ce record, le 04 mai 1954.

Les croyances sont difficiles à identifier car étant la pierre angulaire dans tout processus de changement. Elles sont cachées dans des schémas inconscients de pensée, enfouies au plus profond de nous car elles tirent leurs origines de notre histoire personnelle, notre éducation, etc…

Ainsi, quatre difficultés, bien identifiées par les experts en coaching, nous empêchent de pouvoir identifier les croyances ou les systèmes de croyances, sous forme de pièges :

1Le poisson dans le rêve

Lorsque le coach projette ses propres croyances sur le client

2Le hareng rouge

Lorsque le client brouille les pistes avec des indices non pertinents, en expliquant ses sentiments sans être conscient de ce qui les suscite

3L’écran de fumée
Lorsque le client devient confus, ou très vague, ou a des blancs de mémoire afin d’éviter d’être confronté à des émotions douloureuses
4La masse critique
Oublier qu’un système de croyances est un amalgame de croyances et de causes diverses.
Pourtant, nous aspirons tous à réussir dans toutes les sphères de nos vies. Les pères veulent être de bons pères, les mères de bonnes mères, les époux de bons époux, les épouses de bonnes épouses, les managers de bons managers, les vendeurs de bons vendeurs, etc, etc.

Les croyances aidantes sont nos meilleurs alliés pour réussir dans toutes les missions de nos vies.

Dans une autre étude, 100 survivants au cancer dont les symptômes ont disparu depuis 10 ans, ont été interrogés sur ce qu’ils avaient fait pour guérir de la maladie. Malgré la différence de leurs traitements, la seule caractéristique commune à tout le monde était qu’ils croyaient tous que la méthode suivie était la bonne.

Les croyances influencent profondément nos vies. En chacun de nous se cachent des croyances aidantes et des croyances limitantes. Croire modifie considérablement notre comportement ! D’ailleurs chacune de nos réactions et actions est liée à nos croyances.

Dès l’instant de notre première respiration, nous sommes imprégnés de la plus grande force qui soit dans l’univers : le pouvoir de transformer les possibilités jaillissant dans l’esprit, en réalités bien tangibles. Le plein éveil de ce pouvoir nécessite un changement subtil et profond de soi-même.

Dès lors que vous prenez conscience que vos croyances limitantes vous empêchent de réussir, vous comprenez que vous devez vous en défaire et vous armer de croyances aidantes et que vous devez les nourrir chaque jour.

Vous comprenez que tous les autres facteurs ne sont finalement que des excuses, des prétextes et des justifications pour prouver la véracité de vos croyances limitantes et pour vous déresponsabiliser ce qui vous permet de vous positionner en victime et satisfaire ainsi votre égo.

Vous comprenez que vous devez décider de votre perception. Vous devez prendre le contrôle de votre cerveau et lui dire quoi regarder, quand et comment le regarder afin que cela soit aidant et non limitant. Vous devez dominer votre perception et non la subir. Vous devez prendre conscience de votre RESPONSABILITE. A partir de là, vous prenez les choses en main et vous devenez, comme le disait Nelson Mandela « Le Capitaine du Navire de votre Ame ».

C’est cela le développement personnel. Il s’agit de passer de la posture de l’enfant qui est inconscient et irresponsable à celle de l’adulte qui est conscient de ses responsabilités. Cela s’appelle : GRANDIR !

La PNL offre des techniques spécifiques pour aider efficacement, avec douceur et avec élégance une personne à actualiser des croyances limitantes, en croyances impliquant une confiance dans le futur, le sentiment de sa capacité, de ses responsabilités, de sa valeur personnelle et de son système d’appartenance.

La PNL permet, entre autres : D’identifier les présuppositions inconscientes et non verbalisées à la base de la croyance D’élargir la perception de la chaine de causes-effets ou d’équivalences complexes en lien avec la croyance D’apporter des d’informations sur le « comment » trouver des alternatives pour satisfaire l’intention positive ou la raison d’être de la croyance limitante.

Pour conclure, nous avons besoin de nos croyances pour nous représenter le monde. Les croyances limitantes sont autant de barrières que nous nous imposons. Soyons-en conscients, testons-les et agissons pour les dépasser. Nos pensées affectent nos sentiments et nos sentiments affectent nos actes. Changer nos convictions peut être un processus long et difficile, mais il est certainement le meilleur choix de changements en profondeur. Ce choix demande de l’humilité.

Les trois catégories de croyances limitantes les plus courantes et citées souvent en exemple par les professionnels de la PNL tournent autour du désespoir, de l'impuissance, et de la dévalorisation. Ces trois catégories de croyances peuvent exercer une grande influence sur la santé mentale et physique d’une personne.

Le désespoir survient lorsque quelqu’un croit qu'il est impossible d'atteindre un objectif particulier. Il s'exprime par « Quoi que je fasse, cela ne fera aucune différence. Ce que je veux n’est pas possible à obtenir. Ce n’est pas sous mon contrôle. »

L’impuissance survient lorsqu‘une personne, même si elle croit que l’objectif existe et qu’il est possible de l’atteindre, croit qu’elle en est incapable. Ce qui peut se traduire par « C'est possible pour les autres d’atteindre leur but mais pas pour moi. Je ne suis pas assez bien ou incapable de l’accomplir »

L’absence de valeur survient lorsqu‘une personne, même si elle croit que l’objectif désiré est réaliste et qu’elle a la capacité à l’atteindre, croit qu’elle ne mérite pas d’obtenir ce qu’elle veut. L’absence de valeur se caractérise souvent par « Je suis un imposteur. Je n’appartiens pas/je ne suis pas à ma place. Je ne mérite pas d’être heureux ou en bonne santé. Il y a fondamentalement quelque chose de négatif chez moi et je mérite la souffrance que je vis. »

Pour réussir leurs projets, les personnes ont besoin de changer ces croyances limitantes en croyances impliquant l’espoir dans le futur. C’est justement l’ambition du coaching que les experts aiment définir comme ceci : « Le Coaching est un accélérateur de changement ! ».

Nos croyances aidantes nous motivent, nous donnent de l’énergie, de l’espoir et influencent nos comportements ainsi que nos stratégies et nous rapprochent de nos objectifs.

A ce propos, Eugène Marbeau, né en 1825, un écrivain français, nous disait, dans son célèbre texte Les remarques et pensées, en 1901 :

« Croire sans oser raisonner sa croyance, n’est-ce pas déjà douter !».

Alors Doutez ! Non pas de vous, mais doutez de vos croyances, de votre perception !

Doutez pour vous poser la seule bonne question qui soit :

« Croire ce que je crois m’aide-t-il ou me limite-t-il ? ». Se demander si c’est VRAI ou FAUX est une perte de temps et un piège dans lequel la plupart d’entre nous tombons : celui de croire connaitre la vérité.

Ainsi, vous vous remettrez en question et c’est bien là, le seul vrai chemin vers la VERITE.

 
 

Hameth

pour Forma Coach International

 
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Bonjour
on peut vous aider