La plupart de nos actions et de nos réactions s’appuient, sans qu’on s’en rende compte nécessairement, sur nos croyances. Les croyances que nous avons adoptées…
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La plupart de nos actions et de nos réactions s'appuient, sans qu'on s'en rende compte nécessairement, sur nos croyances. Les croyances que nous avons adoptées, acceptées et que nous entretenons afin de nous représenter le monde, nous imposent la réalité dans laquelle nous vivons et celle dans laquelle nous voulons et pouvons vivre. Notre système de croyance façonne notre perception de la réalité et détermine nos interactions avec elle, déterminant ainsi nos comportements et nos actions.
Il y a une vieille histoire, relatée par Abraham Maslow, concernant un patient en traitement chez lui et qui croyait fermement être un cadavre. Maslow demanda alors à ce dernier :
« Est-ce qu’un cadavre peut saigner ? » Le patient lui répondit : « Euh… Non ! »
Il est reconnu que si quelqu’un croit réellement qu’il peut faire quelque chose, rien ne peut l’en empêcher. Inversement, une personne qui croit une chose impossible se fixe d’entrée de jeu des limites, de telle sorte que tout effort fourni ne parviendra pas à la convaincre que cela peut se faire et au contraire chaque difficulté rencontrée la confortera dans sa croyance. Ce phénomène est par exemple visible chez des personnes atteintes de maladies graves et chroniques comme le cancer, les malades cardiaques, etc., et qui disent : « Il est trop tard. Je ne peux rien y faire… ».
Nos croyances à propos de nous et de ce qui est possible dans le monde ont un impact sur notre efficacité quotidienne. Mêmes si quelques limites physiologiques existent, la très grande majorité de nos limites sont de l’ordre de nos croyances. En PNL, nous parlons de croyances limitantes.
Comme l’a dit Henry Ford : « Que vous pensiez en être capable ou que vous ne le croyez pas, vous avez raison »
« Les enfants des milieux défavorisés réussissent moins bien que les autres à l’école ! ». Les raisons en sont multiples, et abondamment discutées depuis longtemps ; mais dans les années 60, Robert Rosenthal, un éminent psychologue américain a proposé une nouvelle approche déconcertante.
Si certains enfants défavorisés finissent en échec scolaire, c’est peut-être à cause des préjugés, même inconscients, de leurs enseignants. En considérant, par avance, que ces enfants seront en difficulté, ils contribueraient à provoquer ces difficultés. Une sorte de prophétie auto-réalisatrice, mais qu’il est possible de retourner au profit de l’enfant.
Le pouvoir des croyances est ainsi démontré à travers cette étude édifiante.
L’expérience d’AOK SCHOOL a permis à des experts de scinder, en deux groupes, une classe : les « doués » et les « lents », et chaque groupe est confié à un enseignant.
Pour tester son idée de manière positive, Rosenthal s’est demandé si on pouvait aider un élève à progresser, en éliminant chez son professeur les préjugés liés à son origine. Il a eu alors l’idée suivante : faire croire aux enseignants que certains de leurs élèves sont des surdoués, et voir si cela changera quelque chose à leur progression. Au début de l’année scolaire, les chercheurs ont fait passer des tests d’intelligence à tous les enfants. Mais les résultats ont été cachés, en faisant croire aux instituteurs qu’il s’agissait d’un nouveau test mis au point par Harvard, et destiné à détecter les élèves susceptibles de progresser de manière spectaculaire au cours de l’année à venir.
Ils ont alors sélectionné 5 élèves par classe, au hasard, en faisant croire que ces derniers avaient particulièrement bien réussi le test, et qu’il ne serait pas étonnant qu’ils fassent des progrès inattendus pendant l’année. Une progression remarquable a été notée chez ces élèves-là, sans oublier qu’ils avaient été choisis au hasard au début de l’expérience.
En restituant les résultats de cette étude, il ne fut pas surprenant de constater que le niveau du groupe des « doués » avait monté, alors que celui des « lents » avait considérablement chuté. Ainsi, les croyances de l’enseignant relatives à ses élèves « lents » ont affecté leur capacité d’apprentissage.
Nous comprenons plus facilement encore les résultats de cette étude lorsque nous nous rappelons que l’enfant construit l’image qu’il a de lui-même à partir et par l’image que les autres lui renvoient et tout particulièrement celles renvoyées par les personnes « modèles » autrement les adultes représentant l’autorité.
Un autre exemple du pouvoir des croyances à nous limiter ou nous renforcer, est celui du « Mile en moins de quatre minutes ». En effet, dans la conscience collective, il était établi l’impossibilité de franchir cette barrière des 4 minutes en courant un Mile. Le coureur britannique Roger Bannister a prouvé le contraire, en battant ce record, le 04 mai 1954.
Les croyances sont difficiles à identifier car étant la pierre angulaire dans tout processus de changement. Elles sont cachées dans des schémas inconscients de pensée, enfouies au plus profond de nous car elles tirent leurs origines de notre histoire personnelle, notre éducation, etc…
Ainsi, quatre difficultés, bien identifiées par les experts en coaching, nous empêchent de pouvoir identifier les croyances ou les systèmes de croyances, sous forme de pièges :
Lorsque le coach projette ses propres croyances sur le client
Lorsque le client brouille les pistes avec des indices non pertinents, en expliquant ses sentiments sans être conscient de ce qui les suscite
pour Forma Coach International